Direction la frontière israélienne. Les taxis ne seront pas surpris de votre destination. Un important point de passage entre les deux pays se situe en banlieue d'Aqaba. Au bout d'une route désertique, une barriè,christian louboutin pas cher;re et un panneau «check-point Wadi Araba», du nom du lieu où a été signé le traité de paix israélo-jordanien, en 1994.
«Welcome to Israel! Je vous conseille la discothè,sac louis vuitton;que Penthouse ! Demain, vous pourrez aller nager avec les dauphins, visiter l'Amazing Park, faire du kitesurf, du jet-ski»,
énumère le chauffeur de taxi israélien. On aperçoit alors, à proximité de la mer, des barres qui cisaillent la vue. Ce sont les hôtels cinq étoiles qui font la réputation d'Eilat la luxueuse.
Pop et massages.
Partout, des corps à moitié nus se frôlent, une réalité inimaginable trois kilomètres plus loin. Ici les plages, dont les sonos crachent vingt-quatre heures sur vingt-quatre de la pop anglaise et israélienne, sont ponctuées de parasols vantant la saveur de tel ou tel alcool. Des sauveteurs ultra bronzés vous proposent massages et cours d'aérobic. Avachis sur des transats, les jeunes enfilent des hectolitres de bière, et tant pis si le thermomètre affiche 40° en cet aprè,moncler;s-midi de septembre. Les mêmes voiles colorés des femmes en Jordanie servent ici à vêtir d'un rien les jeunes Israéliennes en bikini,air jordan pas cher. Un énorme centre commercial borde la mer. Là débute la «promenade» que des centaines de vacanciers, israéliens et étrangers, envahissent en cet été indien.
Certains écoutent des groupes de musique venus de Tel-Aviv, d'autres attendent de se faire tatouer une fleur ou un dragon sur la cheville ou l'épaule. Et, surprise ! la plupart des passants sont ici francophones. Eilat est devenue le lieu de vacances de la diaspora juive de France,moncler pas cher. De nombreux Juifs d'Afrique du Nord s'y sont aussi établis. Dan, un Parisien, est à la tête de la Niki Beach - l'une des plages les plus fréquentées par la jeunesse israélienne. Il vit à Eilat depuis trois ans : «L'ambiance ressemble à celle de Tel-Aviv,doudoune moncler femme, mais le climat y est meilleur. Il y a plein de pubs, de discothèques. La vie nocturne est fantastique.» Les boîtes de nuit jalonnent en effet la ville. Comme si Eilat, séparée par un désert de la prude Jérusalem, se sentait libre de toutes les folies. Seul le relief doré du dé,christian louboutin;sert du Néguev vous rappelle que vous êtes au Moyen-Orient. Le climat politique semble au beau fixe. Pour preuve, les jeunes soldats de Tsahal sont rares, tout comme les contrôles à l'entrée des grands cafés. Un manège du nom de «Kamikaze» rappelle pourtant le contexte : en janvier, un attentat-suicide commis dans une boulangerie avait tout de même fait trois morts.
Ici, aucun jeune Israélien n'aurait l'idée de se rendre en vacances sur la côte jordanienne. Simon Teboul, un vendeur de falafels, avoue avoir tenté l'expérience il y a cinq ans :
«Je devais y rester trois jours, mais je suis rentré le soir même. C'était tellement sale, et il n'y avait rien à faire. Mais je me demandais comment c'était là-bas. En 1953, il n'y avait qu'une seule lumière en face»,
dit-il en faisant référence à l'immense drapeau de la grande révolte arabe, rouge, noir et vert, qui trône au centre d'Aqaba. Grand comme un terrain de basket, on le voit très distinctement depuis Eilat.
Corail et papiers gras.
Retour côté jordanien. Là, ni dauphins, ni kitesurfs, ni night-clubs où s'engouffrent chaque soir les jeunes de la ville. «Notre public n'a rien à voir avec celui d'Eilat. Les gens viennent surtout plonger», explique William Sawalha, le gérant de l'un des hôtels de la côte. Aqaba est connue pour sa barrière de corail peu profonde où l'on peut contempler poissons-clowns, rascasses, mérous ou poissons-anges avec un simple masque et un tuba, à quelques mètres du rivage. Mais ne comptez pas lézarder sur les plages publiques. Jonchées de détritus, elles ne sont pas recommandées aux femmes, qui, même lorsqu'elles font l'effort de se baigner en tee-shirt, doivent subir des regards dégradants. «Il y a trente ans, les plages étaient beaucoup plus sûres et plus propres, car l'armée en était responsable. Si quelqu'un jetait un papier, il risquait gros», se souvient William Sawalha. Le rêve de ce gérant d'hôtel est de voir se construire,doudoune moncler, comme à Eilat, des infrastructures pour un tourisme plus culturel : «On manque de musées, de galeries d'art. Et il nous faudrait un grand aquarium.»
Aqaba abrite toutefois un site historique : un fort mamelouk du XVIe siècle, ancien caravansérail bâti pour les pèlerins égyptiens sur le chemin de La Mecque. C'est d'ici que Lawrence d'Arabie mena un raid pour repousser les forces ottomanes durant la Première Guerre mondiale. Entre le fort et la mer s'étend un marché d'été, véritable fourre-tout comparé à celui d'Eilat. On y trouve de vieilles bouées, de poussiéreux coussins siglés «I love Jordan», des colliers de coquillages importés du bout du monde.
Mais le golfe d'Aqaba entame sa métamorphose. Devenu zone économique spéciale il y a sept ans, de grands hôtels cinq étoiles commencent à y pousser, comme à Eilat. On en dénombre une dizaine sur la côte jordanienne,sac louis vuitton. La ville balnéaire est désormais un véritable paradis fiscal où Saoudiens et Jordaniens investissent dans des résidences privées. Aqaba, future petite Dubaï ? William Sawalha ne peut pas l'imaginer: «On ne voit pas beaucoup de Saoudiens ici. Cette destination ne leur convient pas car ils veulent pouvoir boire, fumer, jouer de l'argent, en restant très discrets.» Actuellement, peu de tour-opérateurs proposent de halte à Aqaba dans leur voyage en Jordanie. Une donne qui pourrait changer grâce aux nouveaux hôtels et aux infrastructures qui les accompagneront. D'autant que Pétra, la célèbre cité de pierres nabatéenne inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco,sac louis vuitton pas cher, est à seulement deux heures de route.
Paru le 27 octobre 2007.
"vous n'avez pas compris que ceux que vous appelez "etrangers" sont des fran?ais",air jordan pas cher;:
Euh, non justement, pas tous,louis vuitton site officiel, vous assumez sans savoir.
"je vous rappelle que c'est la France qui les a sollicité":
Possible, pour venir travailler,sacs louis vuitton, pas pour s'installer (même si par humanité on a consenti au rattachement familial), je peux aller bosser chez Pierre Paul Jacques,sacs louis vuitton, cela ne veut pas dire qu'ils m'invitent à rester.
",doudoune moncler;des africains sont venus nous aider à combattre et quelle récompense: nada":
Autre belle legende (vague) colportée avec un grand mepris de la réalité historique,doudoune moncler pas cher. Oui certains sont venus et nous ont aidés, mais de là à dire ",sac louis vuitton pas cher;récompense - nada", quelle enfumage... ils ont eu ce qu',sac louis vuitton pas cher;on leur avait promis (ils ont défilé sous l'arc de triomphe comme les autre malgrés les mensonges colportés),nike air jordan, et ils notamment - la reconnaissance de leurs droits et la marche vers l'autonomie et l'independance des colonies au bout du compte. Chirac s'est offusqué sur le fait que les pensions des veterans n'etaient pas revalorisés, il a oublié que c'etait dans la plupart des cas à la demande des chefs d'etats des ex-colonies qui ne voulaient pas voir une disparité de revenus entre les locaux et les veterans des armées coloniales,doudoune moncler....